Le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Il aura fallu plus de 32 000 morts et plus de 10 000 disparus sous les décombres, deux millions de personnes déplacées de force, la bande de Gaza en ruine, la population soumise à la famine et privée de soins, il aura fallu presque 6 mois d’horreur absolue pour qu’enfin les États-Unis ne mettent plus leur veto à ce cessez-le-feu attendu avec tant d’espoir par une population qui n’en peut plus.
À noter que les États-Unis n’en ont pas pour autant décidé de cesser d’armer Israël, ce qui relève d’une belle hypocrisie.
L'exigence est bien celle d’un cessez-le-feu durable.
Sans contrainte, Israël ne respectera pas cette résolution, pas plus que les précédentes. Les États doivent passer aux actes ! Embargo diplomatique, militaire et économique, suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Les sanctions, c’est maintenant !
La France et les pays de l’Union européenne doivent à répondre à l’appel du président colombien qui invite les nations du monde à rompre les relations diplomatiques avec Israël s’il ne respecte pas le cessez-le-feu exigé par le Conseil de sécurité des Nations unies. Israël ayant annoncé que non seulement il n’appliquerait pas la résolution mais qu’il continuerait le génocide à Gaza, la France doit convoquer l’ambassadeur d’Israël et rappeler son ambassadeur actuellement en poste en Israël.
Notre mobilisation reste donc toujours et plus que jamais d'actualité !