Alors qu’Israël perpétue un génocide à Gaza depuis plus de 18 mois, et que de plus en plus de voix le dénoncent.
Alors que la Cour Internationale de Justice (CIJ) se penche de nouveau sur les obligations d’Israël en matière de protection des agences de l’ONU à Gaza, que pour l’ONU « les civils de Gaza sont au bord du gouffre », volontairement affamés et laissés sans soins.
Nous apprenons que l’État français sur proposition du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau veut prononcer la dissolution de l’organisation « Urgence Palestine », une des associations actives du mouvement de solidarité avec le peuple palestinien.
Alors que la bande de Gaza traverse la pire crise humanitaire de son histoire, un bateau transportant des denrées alimentaires et des médicaments vitaux, ainsi que 30 personnes, a été pris pour cible. À 00h23, le navire a été attaqué par des drones en pleine mer, en eaux internationales, près des côtes maltaises.
Ce navire faisait partie de la Flottille de la Liberté pour Gaza, une initiative internationale créée en 2010, rassemblant des personnes de plusieurs pays, dont la France, le Canada, l’Espagne et la Malaisie, et organisant des traversées humanitaires de l’Atlantique à Gaza pour briser le blocus israélien et alerter l’opinion sur l’enfermement de la population palestinienne.
Nous appelons les autorités maritimes à faire toute la lumière sur cette violation manifeste du droit international.
Nous appelons l’État français à condamner sans ambiguïté cette agression visant une mission humanitaire et à rompre avec toute forme de soutien au blocus israélien. Il en va de la survie du peuple palestinien.