Communiqué LFI22 Pour le maintien du collège Pier an Dall de Corlay

Dans les arguments invoqués, il n’est pas question d’égalité des élèves pour l’accès à un enseignement de qualité, ni du développement du territoire incitant des familles à s’y installer, ni de la contribution de ce collège à l’enrichissement social et culturel local... mais de restructuration pour raisons comptables.
“Des collèges fragiles” ? Fermons-les ! Au lieu de tout faire, au contraire, pour que ce bassin de vie s’épanouisse. On achève bien tous nos services publics... Avec ces logiques et constats fatalistes, le collège Jean-Jaurès de Saint-Nicolas-du-Pelem peut très bien être le suivant sur la liste.
“Concevoir des collèges durables et fonctionnels avec des investissements importants, accompagner les initiatives de la communauté éducative, améliorer l'accessibilité, équiper les classes en nouvelles  technologies ou assurer la restauration des élèves : l'éducation est l'une des priorités du Département.” Déclarée sur son site, que voilà une priorité bien mal engagée par le Département !
Comme les hôpitaux de proximité, les écoles, collèges et lycées doivent être considérés comme un bien commun, à préserver précieusement, particulièrement en ruralité.
Cette décision menace davantage encore une population éloignée des grands centres administratifs, nécessitera injustement des coûts supplémentaires aux familles (bus, cantine) et contribuera à l’isolement et l’appauvrissement de la commune (installations, activité).
Est-ce vraiment la plus sage, la plus “réaliste” des décisions ?
Souhaitant que le Département s’attache plutôt à travailler au renforcement des effectifs d’élèves, nous apportons tout notre soutien au collectif de défense du collège Pier an Dall.

Les insoumis-es des Côtes d’Armor